Les habitants d'une tour HLM constamment vandalisée soulagés d'avoir été relogés - Divers 1

Les habitants d’une tour HLM constamment vandalisée soulagés d’avoir été relogés – Divers


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(Photo d'illustration)

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(Photo d’illustration) (©Philippe Huguen – AFP)

Face à l’ampleur des actes de vandalisme dans une tour HLM, le maire d’Avion dans le Pas-de-Calais a estimé que les habitants étaient en danger. Il a préféré les reloger ailleurs.

(LaVieImmo.com) – Si la décision pouvait prêter à discussion, elle a au moins eu le mérite de protéger les habitants. Les 41 habitants d’une tour HLM étaient victimes depuis des années d’actes de vandalisme, les mettant en danger. Fin août, le maire a donc décidé de les exfiltrer pour les reloger.

Et le maire PCF d’Avion (Pas-de-Calais) a jugé cette semaine “satisfaisant” le relogement en cours des habitants. “A ce jour, sur les 38 logements qui étaient occupés, nous avons effectué 15 déménagements et une solution est trouvée pour 34 locataires” sur les 41 de la tour, a annoncé le maire PCF, Jean-Marc Tellier, lors d’une conférence de presse.

Le 23 août, Jean-Marc Tellier avait pris un arrêté ordonnant ce relogement suite à une série d’actes de “vandalismes graves” dans cette tour vétuste de 12 étages située dans un quartier populaire de la commune, qui faisait déjà l’objet d’un programme de rénovation urbaine. Le bailleur social, “Pas-de-Calais habitat”, a été tenu d’assurer un gardiennage permanent et de prendre en charge l’opération de relogement. “On a considéré que ces habitants étaient en danger suite à trois incendies (volontaires, ndlr), c’est ce qui nous a motivés”, a expliqué le maire, assurant qu’il n’y avait pourtant pas d'”augmentation soudaine de la délinquance”.

“En danger de mort”

Serge Caron, 54 ans, s’est réjoui d’avoir été relogé dans un appartement plus vaste “propre et plus agréable”, 200 mètres plus loin. “On vivait avec le bruit et la crainte de ce qui pouvait se passer chaque nuit (…) Ca fumait la chicha, ça buvait des canettes, ça donnait des coups de pied dans les portes pour défoncer les appartements vides”. Albertino Bellacappa, 59 ans, estime, lui, qu’il était “en danger de mort”. “Avoir toujours le feu, c’était stressant. On avait peur, on s’enfermait”, a-t-il affirmé à l’AFP.

L’avenir de la tour des Frênes, construite à la fin des années 1970, est “en discussion”. “Soit elle sera abattue, soit elle sera transformée en bâtiment administratif”, selon Jean-Marc Tellier qui souhaite “accompagner au mieux” les locataires dans ce relogement, “surtout les personnes âgées et fragiles.

Avec AFP




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