Rénovation énergétique : le secteur veut promouvoir le contrat de performance 1

Rénovation énergétique : le secteur veut promouvoir le contrat de performance


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© kotoyamagami – Fotolia.com

Le Contrat de performance énergétique (CPE), qui fixe des objectifs de baisse de la consommation énergétique d’un bâtiment dans le cadre d’une rénovation, doit être déployé « massivement » dans le volet rénovation du plan de relance, ont estimé vendredi les professionnels du secteur de l’efficacité énergétique.

« Le Contrat de performance énergétique est un levier essentiel qui doit être adossé aux projets de rénovation mis en oeuvre dans le cadre du plan de relance » et « il faut le déployer massivement », a affirmé Olivier Salvat, président du Syndicat national de l’exploitation climatique (Snec), lors d’une conférence de presse.

Le Snec a présenté vendredi les résultats d’une enquête analysant un panel de plus de 150 CPE conclus par ses adhérents.

« Les Contrats de performance énergétique atteignent dans tous les cas ce qui a été garanti contractuellement » comme diminution de la consommation énergétique, a indiqué M. Salvat, ajoutant que les objectifs ont été dépassés dans 71 % des contrats étudiés.

Le nombre de CPE a doublé en dix ans (entre 2011 et 2019), a souligné le Snec.

« La trajectoire, la dynamique, est plutôt bonne » mais « cet outil n’est pas encore assez déployé et pourrait l’être beaucoup plus », a insisté M. Salvat.

Selon les données de l’enquête, les économies d’énergie visées par les CPE se situent en majorité entre 15 % et 35 %, mais peuvent aller jusqu’à 50 %. Les CPE devraient donc permettre de répondre à l’objectif du « décret tertiaire » qui vise une baisse de 40 % de consommation énergétique d’ici 2030 dans les bâtiments de plus de 1 000 m².

Les CPE mis en oeuvre par le SNEC couvrent trois grands secteurs: le résidentiel collectif comme les copropriétés, le tertiaire et les sites industriels.

La moitié des contrats ont une durée entre 6 et 10 ans, avec des tailles de projets très différents (la moyenne est de 22 bâtiments, mais un tiers concerne un seul bâtiment).

Le Snec a indiqué préparer un modèle de contrat simplifié pour en faciliter la mise en oeuvre, notamment dans les cas simples de rénovation.

Le syndicat a salué les financements prévus dans le plan de relance: 2 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des logements des ménages, 4 Mds pour la rénovation énergétique des bâtiments publics et 1,2 Md pour la décarbonation de l’industrie.

Le SNEC, membre de la Fédération des services énergie, environnement (Fedene) , regroupe 60 entreprises employant 26 000 personnes. Il gère à travers ses adhérents 70 % du parc collectif résidentiel et plus de 50 % du parc tertiaire.


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