Bayeux. Le Festival international du cirque se déroulera du 15 au 21 mars 2021

C’était une période difficile pour se prononcer sur les dates de la 9e édition du Festival international du cirque de Bayeux. Après une assemblée générale, l’association qui l’organise a décidé de maintenir les dates habituelles. Pourtant, la crise du Covid-19 menace la faisabilité de l’évènement.

S’il ne peut se dérouler du 15 au 21 mars 2021, l’édition du festival sera annulée. C’est ce qu’affirme le président de l’association du Festival international du cirque de Bayeux : “Nous travaillons avec des structures et des professionnels qui ont des agendas remplis et précis” explique Arnaud Tanquerel, également adjoint au maire de Bayeux, “il ne sera pas possible de reporter“.

Reporter… si un retour à la normal prend trop de retard. En effet, la capacité d’accueil du festival est de 1400 personnes. Pour Arnaud Tanquerel, il ne sera pas possible de réduire le nombre de spectateurs à 1000 si la loi le demande. “55% de notre chiffre d’affaires provient de la billeterie, la perte financière serait trop importante“. 

[FESTIVAL 2021 ???] Ce vendredi l’assemblée générale de notre association a validé les dates de sa 9ème édition. #cirque #bayeux
? rendez-vous du 15 au 21 Mars 2021 ! @BayeuxOfficiel @Bayeux_Bessin @CalvadosDep @fbleubnormandie @RegionNormandie @F3bnormandie @OuestFrance14 pic.twitter.com/iyOEfB38FV

— Festival du Cirque de Bayeux (@Cirquedebayeux) June 19, 2020

Une sélection orientée vers les artistes français et européens

Normalement, la programmation du festival devrait déjà être bien avancée. Avec la crise du Covid-19, cette dernière a pris du retard. Il s’agit d’inviter des artistes qui pourront venir, une cinquantaine. 

Nous préférons programmer des artistes qui habitent dans l’espace Schengen

Arnaud Tanquerel, président de l’association du Festival international du cirque de Bayeux

Une reprise difficile avec moins de partenaires privés

Si les spectateurs seront sûrement au rendez-vous, les partenaires privés risquent de leur faire faux-bond. Malheureusement, eux aussi connaissent la crise sanitaire. Pourtant, ils représentent 15% de leurs recettes.