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L’ARS intensifie les dépistages sans ordonnance et gratuits à Caen car la situation l’exige


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Depuis plusieurs semaines, un drive Covid-19 est disponible pour tous au Zénith de Caen. Depuis ce mardi, et pour tout le temps qu’il le faudra, un drive piéton fonctionne aussi en centre-ville, dans les rues piétonnes. L’ARS a décidé d’intensifier les dépistages car la circulation virale l’oblige.

Depuis quelques jours, la circulation du virus en Normandie s’est intensifiée : le R0 a dépassé le seuil d’alerte. Une situation qui est sous contrôle, affirme l’ARS. Mais pour qu’elle le reste, il faut que les dépistages soient réels et massifs.

“C’est pour cela qu’on s’est dit, il faut y aller. Le drive piéton, on en parle depuis un moment à Caen. Il était temps de le lancer”, explique Sébastien Barbier, infirmier libéral et président de l’Association Urgences Infirmières 14.

Des infirmiers volontaires 

Cette association Urgences Infirmières 14 a été créée pour le Covid et le besoin de préleveurs qui en découle. Ces infirmiers et infirmières libéraux de Caen et du Calvados, viennent volontairement faire les prélèvements. Leur acte est juste rémunéré par l’ARS :  9,70 euros par prélèvement. 

Ils sont 80 à se relayer dans l’association. 

Positif et contaminant pendant 58 jours

Depuis quelques semaines, ils assurent déjà le drive du Zénith à Caen. Là non plus, il n’y a plus besoin d’ordonnance. Chacun peut s’y rendre quand il en a besoin, sur simple intuition. 

En 5 semaines, au Zénith de Caen, ils ont accueilli environ 70 personnes par jour et pratiqué 1765 tests. 

2 sur 1765 sont finalement positifs mais parmi eux, nous avons eu l’immense surprise de constater qu’un homme est resté positif et donc contaminant pendant 58 jours. Grâce aux tests, il a été maintenu en quarantaine et n’a pas contaminé autour de lui. On ne sait pas grand chose au fond sur ce virus et il faut dépister, c’est la seule réponse qu’on ait pour contrôler la situation

Sébastien Barbier, Urgences Infirmières14


“Est-ce que ça fait mal ?”

C’est la grande question dans la file de dépistés volontaires. En quelques minutes, une vingtaine de personnes s’est regroupée devant la tente installée place Bouchard à à Caen, juste derrière le manège.

Une feuille est distribuée pour indiquer son identité et son numéro de sécurité sociale. Une pièce d’identité et une carte vitale sont demandées.

Dans les rangs, des gens sont venus spontanément. “Depuis le temps que je m’interroge sur la situation. C’est dommage que ce ne soit pas le test qui permette de savoir si j’ai été contaminée au printemps, ou pas. Mais je préfère le faire quand même. J’ai des collègues qui l’ont eu”, explique une volontaire. 

Un parent malade et fragile peut vous inciter à franchir le pas. Des doutes, sur des maux de têtes, etc … “S’il faut voir le médecin pour une ordonnance, c’est pas pareil. Là c’est simple et gratuit”, explique Frédérique, 53 ans. Un peu stressée d’avoir mal au moment du prélèvement. D’ailleurs dans la file, on se souhaite bon courage avec le sourire, avant d’entrer.

Le test comme si c’était vous : 

 

” J’ai ressenti une sensation de palais qui pique”

Le prélèvement dure moins 2 minutes au total, à peine 30 secondes pour le geste même. On commence par se moucher et on se laisse guider par la voix de l’infirmier, c’est plus rassurant. 

“Je ne vais pas vous le cacher, ça n’a rien d’agréable”, explique t-il à sa patiente. La palais qui pique et les yeux qui pleurent, c’est à peu près les sensations décrites par tous ceux qui ont passé le test. 

Les résultats sont communiqués le lendemain par mail ou téléphone, ainsi qu’ au médecin traitant, s’ils sont positifs.

Le but c’est de dépister tous les asymptomatiques. Il ne faut pas hésiter à se faire tester.

La tente d’Urgences Infirmières14 restera place Bouchard jusqu’au 2 juillet minimum. “Plus, si besoin, tout va dépendre de l’évolution des indicateurs en Normandie”, affirment les soignants présents ce jour-là. Avec un petit mouvement d’épaule qui laisse penser que ça pourrait bien durer.

Un peu plus loin dans la rue, beaucoup de gens profitent du beau temps en terrasse et font les boutiques. Et au bout du compte, très peu portent un masque. Comme si le virus n’était plus parmi nous, dans beaucoup de magasins, les bouteilles de gel hydroalccolique se sont vidées et ne sont plus remplacées. 

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Source France 3 Région

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Source Baromètre

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