L’immobilier de luxe peu impacté par le Covid-19 (Savills)


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Le Cap d’Antibes
© ARC Photography / Fotolia

Partout dans le monde, le Covid-19 et les mesures de confinement ont bouleversé le marché de l’immobilier. Si les tendances à long terme demeurent incertaines, la pandémie a provoqué un recul de 0,5 % des prix de l’immobilier résidentiel de luxe dans les métropoles du monde entier. C’est ce qu’affirme le conseil international en immobilier Savills dans son index « World Cities Prime Residential ».

Selon Sophie Chick, directrice Savills World Research : « Les incertitudes mondiales pesaient déjà sur les marchés résidentiels de luxe en 2019, avec quelques reflux modestes de 0,3 % enregistrés au deuxième semestre 2019. Une fois ces valeurs agrégées, l’évolution annuelle moyenne des prix s’est avérée négative pour la première fois depuis 2009, à -0,8 % pour le premier semestre 2020. »

Sur les 28 villes suivies dans l’étude, neuf ont observé des mouvements positifs sur ce marché au premier semestre 2020. Les marchés ayant le mieux résisté sont généralement marqués par une forte demande intérieure et une offre limitée. Ces facteurs sont particulièrement prononcés dans plusieurs villes européennes, classées dans l’index Savills.

Séoul et Moscou enregistrent la plus forte envolée, avec une progression de 5,5 %. Le marché de la capitale coréenne s’inscrit en hausse depuis quelques années, tandis qu’en Russie, le marché résidentiel de prestige est essentiellement stimulé par la demande intérieure. Le Covid-19 a provoqué l’effondrement du prix du baril et la chute du rouble russe, faisant affluer les capitaux vers le marché immobilier.

Ailleurs en Europe, les meilleurs élèves du premier semestre sont Berlin (+3,1 %), Amsterdam (+3 %) et Paris (+1,2 %). Ils ont bénéficié des plus conséquentes augmentations concernant l’immobilier de prestige. Ces trois capitales sont caractérisées par une forte demande et une pénurie de l’offre, tirant les prix vers le haut. Ce, même pendant la pandémie et les mois de confinement.

« La grande majorité de nos clients acquéreurs ou vendeurs n’ont pas renoncé à leur projet. La crise du Covid-19 a été un accélérateur de décision et les incertitudes qui pèsent sur les prochains mois renforcent la valeur refuge de la pierre », commente Hugues de la Morandière, cofondateur des agences Varenne et partenaire exclusif de Savills.

En Chine, une demande refoulée et l’assouplissement des crédits par la Banque centrale chinoise se sont traduits par un gain de valeur sur certaines villes. C’est le cas à Shenzhen (+2 %), Hangzhou (1,9 %) et Shanghai (1,2 %), qui observent des hausses de prix marginales sur cette période. À l’inverse, de légers replis sont à constater à Beijing (-0,2 %) et Guangzhou (-0,7 %).

Mumbai enregistre le déclin le plus prononcé du premier semestre 2020, à -5,8 %. Toujours en Asie-Pacifique, Sydney, Hong Kong et Bangkok subissent également une érosion des prix, le Covid-19 pesant de tout son poids sur le marché.

Aux États-Unis, Los Angeles essuie le plus grand recul du premier semestre, à -4,7 %. La ville a été touchée de plein fouet par la pandémie. Le taux de chômage a bondi à 20,6 % en mai, contre à peine 4,6 % en février. New York est elle aussi durement impactée ; l’offre excédentaire sur le marché résidentiel de luxe provoquait d’ores et déjà un fléchissement des prix depuis quelques années.

Sophie Chick conclut : « À long terme, bien que la situation économique reste incertaine dans beaucoup de villes, il est important de garder à l’esprit que la crise que nous traversons n’est pas financière. Nous ne devrions donc pas observer des chutes de valeurs aussi prononcées qu’en 2008. Certaines villes progresseront davantage que d’autres. Au deuxième semestre 2020, Amsterdam, Lisbonne, Séoul et Moscou devraient enregistrer les meilleures hausses. Enfin, sur les cinq prochaines années, Lisbonne et Amsterdam devraient rester en tête des meilleures performances, avec Berlin, Paris, Miami et San Francisco. »

« L’attractivité de la France est intacte auprès de la clientèle internationale, pour qui Paris reste un must et une valeur sûre. Nous anticipons son retour dès la levée des restrictions de circulation et la résolution de la crise sanitaire », ajoute Hugues de La Morandière.

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Source Baromètre

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