Le paradoxe du télétravailleur post-Covid 1

Le paradoxe du télétravailleur post-Covid


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Le paradoxe du télétravailleur post-Covid 2

C’est le paradoxe du salarié, coincé depuis de nombreux mois en télétravail du fait de l’épidémie de Covid-19 : il désire retourner au bureau, mais il y associe de nouvelles attentes et est devenu plus exigeant vis-à-vis de son espace de travail.

Selon les résultats d’une enquête réalisée par le conseil en immobilier d’entreprises JLL auprès de plus de 3.300 salariés à travers le monde, dont 300 Français, le travail depuis son domicile est entré dans les moeurs. En France, les sondés souhaitent en moyenne continuer à télétravailler 1,9 jour par semaine. Et ils ne sont que 35 % à pointer « la porosité qui s’installe entre leurs sphères privées et professionnelles » – contre 46 % pour l’ensemble des salariés interrogés à l’échelle internationale.

« Changement de décor »

Cependant, « une lassitude du télétravail se profile et un changement de décor s’impose », indique l’étude. Car le télétravail forcé a laissé des traces. « Malgré l’impact positif du télétravail sur l’équilibre de vie, celui-ci cache un lourd bilan social. 51 % des salariés sondés se disent désenchantés au travail et 44 % se sentent sous pression », souligne l’étude. Laquelle relève aussi que « les Français plus que les autres (à 58 %) sont en mal d’interactions humaines. »

C’est encore davantage le cas des personnes vivant seules (70 %). Quant aux salariés auxquels le bureau manque le plus (55 %), ce sont les parents de jeunes enfants. Au point, même que 38 % se sont mis à voir le temps de transport domicile bureau non plus comme une contrainte, mais comme « un sas de décompression bénéfique ».

Cette lassitude du travail à la maison se ressent sur la productivité. 43 % des sondés disent aujourd’hui se sentir plus productifs chez eux qu’au bureau. A comparer à 52 % il y a un an.

Aspirations nouvelles

Le retour au bureau – progressif à partir du mercredi 9 juin – apparaît donc positif. A ceci près que le télétravail de longue durée a engendré des aspirations nouvelles qu’il ne faudra pas décevoir.

« Il y a un an, 60 % des salariés se disaient satisfaits de leur environnement de travail, ils ne sont plus que 48 % aujourd’hui. Ils veulent retrouver leurs collègues, indéniablement, mais c’est un nouveau bureau qu’ils attendent. Pour répondre aux nouvelles exigences, les entreprises vont devoir offrir une expérience de travail d’exception », conclut JLL.

Les salariés français attendent en particulier des bureaux plus humains (à 83 %), « au travers d’espaces qui favorisent le bien-être et laissent la place à la déconnexion et aux moments de socialisation ». Le passage à de nouveaux modes d’organisation, avec des bureaux partagés, dans de nombreuses entreprises, sera-t-il en phase avec ces aspirations ? Les directions misent sur la multiplication d’espaces dits « collaboratifs » pour motiver les équipes, créer du lien et susciter des échanges.

Des réflexions avaient déjà été engagées avant la crise sanitaire pour concevoir le bureau autrement. Elles apparaissent plus que jamais d’actualité.


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