A Saint-Germain-en-Laye, les prix immobiliers n’en finissent pas de monter

A Saint-Germain-en-Laye, les prix immobiliers n’en finissent pas de monter

Place du Marché-Neuf, à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines.

Un château royal, de prestigieux établissements scolaires, une forêt de 3 500 hectares, une connexion à la capitale en une demi-heure de RER… A une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Paris, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) est l’une des villes les plus attractives de la grande couronne. Et aussi l’une des plus chères pour l’immobilier, avec un mètre carré à 7 992 euros en moyenne, selon MeilleursAgents.

La situation varie toutefois fortement en fonction des quartiers. « La majorité des acquisitions se concentre dans le centre, où les biens coûtent en moyenne environ 8 500 euros par mètre carré », constate Stephen Le Balch, directeur de l’agence Stéphane Plaza immobilier de la ville. « Mais au Bel-Air, quartier de l’ouest de la commune, l’immobilier se compose essentiellement de grands ensembles construits dans les années 1970 et les prix avoisinent les 3 500 euros par mètre carré », précise-t-il. Près du lycée international, plus à l’ouest encore, les prix sont plus proches des 5 500 euros ou 6 500 euros. Le quartier est recherché par les étrangers, et par des expatriés de retour en France en raison du Brexit.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés A Etampes, les maisons dopent le marché immobilier

La zone la plus prisée par les nouveaux arrivants comme les investisseurs demeure cependant le quartier Alsace-Péreire, près de la gare et du centre. « Les appartements et les maisons se vendent ici entre 7 500 euros et 9 500 euros par mètre carré. Depuis la sortie du premier confinement, les prix y ont augmenté de 15 % à 20 % », indique Matthieu Helix, directeur d’Helix Immobilier. « Mais les biens enregistrant de fortes hausses sont ceux qui possèdent un extérieur, les autres voient leur prix stagner », constate-t-il.

Les maisons, surtout

Le marché locatif est, lui aussi, dynamique. « Beaucoup de familles arrivent, de l’étranger ou de France, avec un parent nommé à la tête d’un grand groupe français. Elles sont prêtes à louer une grande propriété 5 000 à 10 000 euros par mois, raconte M. Helix. Les étudiants sont, eux, intéressés par Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Mais les loyers des studios sont élevés, avec des 30 mètres carrés loués parfois 900 euros par mois. »

Pour les nouveaux acquéreurs, les prix dans les quartiers les plus prisés sont désormais trop hauts pour que la rentabilité locative soit vraiment au rendez-vous. Pour un T2 loué 19,20 euros par mètre carré (le loyer moyen ici, tous biens confondus), la rentabilité dégagée, au prix d’achat du mètre carré actuel, sera de 3 % brut.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Fontenay-sous-Bois : la course aux pavillons à deux pas de Paris

Malgré cela, les petites surfaces demeurent plébiscitées par les investisseurs, qui sont davantage à la recherche d’un placement sûr, voire d’une plus-value à la revente, que d’une rentabilité locative élevée. Il faut dire qu’en cinq ans les prix immobiliers dans la ville ont augmenté de 18,5 % tous biens confondus, selon MeilleursAgents. Ce sont les maisons qui affichent les plus fortes hausses : leurs prix ont gagné plus de 30 %, en moyenne, selon les données des notaires.

Il vous reste 36.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

Devenez négociateur immobilier ou Conseiller Patrimonial Immobilier …