Dans les Yvelines, la "mer de déchets" issus du BTP va enfin être déblayée - Construction 1

Dans les Yvelines, la “mer de déchets” issus du BTP va enfin être déblayée – Construction


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"Mer de déchets" dans les Yvelines: le déblaiement va débuter

"Mer de déchets" dans les Yvelines: le déblaiement va débuter

“Mer de déchets” dans les Yvelines: le déblaiement va débuter (©Philippe Lopez – AFP)

Depuis 20 ans, des déchets, essentiellement en provenance du BTP, se sont accumulés. Le lieu a été surnommé “la mer de déchets”.

(BFM Immo) – Des dizaines de milliers de m3 de déchets accumulés depuis 20 ans sur trois communes des Yvelines vont commencer à être déblayés dans les mois qui viennent, a annoncé le maire de l’une d’elles. Le barriérage et la surveillance jour et nuit des parcelles concernées, désormais totalement interdites au public, débutent cette semaine, a indiqué lors d’une conférence de presse le maire DVD de Carrières-sous-Poissy, Christophe Delrieu. “On met un terme à vingt ans de cacophonie”, s’est-il félicité.

L’opération de pré-nettoiement de ces décharges sauvages, essentiellement constituées de déchets du BTP (gravats, amiante, etc.) et dont la plus importante – 13.000 m3 – a été surnommée “la mer de déchets”, va être mise en oeuvre et financée par le département. L’opération globale de déblaiement, dépollution des sols et de réaménagement du site, devrait durer plusieurs années, selon le maire de Carrières.

Décharges à ciel ouvert

Sur les communes de Carrières, Triel-sur-Seine et Chanteloup-les-Vignes ont en effet été entassés au fil des ans quelque 38.000 m3 de déchets sur des terrains privés, issus notamment de chantiers dans les Hauts-de-Seine, selon le maire. Au total, 750 parcelles appartenant à 350 propriétaires sont peu à peu devenues des décharges à ciel ouvert.

Anciennement terres de maraîchage mais décrétées impropres aux cultures destinées à l’alimentation humaine en 1999 pour cause de pollution au plomb, la friche, située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Paris, a depuis été occupée essentiellement par des communautés roms ou de gens du voyage sédentarisés.

“Ce n’est que le début du combat”

Pour Sylvie Goulet, présidente de l’Association des propriétaires fonciers et exploitants agricoles (APEA), “c’est un soulagement”. “Ça fait 20 ans qu’on est embêtés par ces déchets, qu’on a demandé aux pouvoirs publics de bouger. Tout seuls, nous petits propriétaires, on ne pouvait rien”, a-t-elle expliqué à l’AFP. “C’est un point de départ mais ce n’est que le début du combat”, a réagi de son côté Alban Bernard, président du Collectif Déchargeons la plaine, qui a mis récemment en place une application permettant de répertorier l’ensemble des décharges sauvages de France.

Un comité de pilotage État-collectivités est chargé de fédérer acteurs institutionnels et privés pour finaliser l’opération et un appel à projets a été lancé pour concevoir ce que deviendra le site à terme. “Tout est ouvert”, selon Christophe Delrieu. Le coût total de l’opération de réhabilitation des 330 hectares concernés devrait avoisiner les 3 millions d’euros, entièrement financés par le futur aménageur privé, selon lui.

Avec AFP




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