deux décennies de hausse des prix


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Les toits de Paris, en juillet 2020.

LES 20 ANS DU « MONDE ARGENT »

Au début des années 2000, l’immobilier se remettait doucement de la grande crise qui l’avait frappé au milieu des années 1990. Après dix années de flambée, les prix de la pierre avaient atteint des sommets à Paris et sur la Côte d’Azur et s’étaient effondrés d’un coup.

Au plus fort de la crise, les transactions oscillaient autour de 500 000 par an. En 2000, leur nombre frôlait les 800 000 et, selon Meilleursagents, il fallait débourser 2 800 euros par mètre carré à Paris pour acheter un appartement et 1 200 euros/m2 en moyenne en France.

L’arrivée d’Internet, avec la croissance économique qui a suivi, a été le point de départ d’un nouveau cycle. Avant les nouvelles technologies, devenir propriétaire relevait du parcours du combattant. Il fallait éplucher les petites annonces des journaux spécialisés ou contacter les agences immobilières locales pour trouver un logement à visiter.

Dans les deux cas, la recherche était longue et fastidieuse. D’autant qu’il était compliqué d’accéder à l’information la plus cruciale : le niveau des prix du marché. « Les estimations étaient réalisées à l’échelon local par des agences de quartier, elles fondaient leurs évaluations sur les biens qu’elles avaient vendus auparavant », explique Laurent Vimont, président de Century21 France.

Les recherches de logement optimisées

La multiplication des sites de petites annonces et l’arrivée de nouveaux réseaux d’agences immobilières, qui ont tous développé leur présence en ligne, ont aidé les acheteurs.

Mieux encore, au fil des avancées informatiques, les annonces se sont enrichies de photos, de plans interactifs et d’une multitude d’informations (transports en commun à proximité, écoles et lycées proches, nombre des locataires dans le secteur…). Les recherches ont donc été optimisées et les acquéreurs ont gagné du temps.

Les investissements locatifs se sont multipliés un peu partout sur le territoire, dans l’ancien comme dans le neuf, grâce aux mécanismes défiscalisants Robien, Scellier puis Pinel.

En parallèle, le marché du crédit immobilier s’est fluidifié et démocratisé. Conséquence immédiate : en 2005, le seuil des 820 000 transactions annuelles a été dépassé pour la première fois. A cette époque, il fallait 4 850 euros/m2 pour un appartement à Paris, les prix oscillaient entre 1 600 et 2 500 euros/m2 dans les métropoles, soit près du double que cinq ans auparavant, et un logement valait en moyenne 2 000 euros/m2 en France.

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