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Evergrande : l’État chinois s’invite à la tête de l’entreprise


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Le Bund de Shanghai
© kalafoto – Fotolia

L’État chinois s’est invité dans le pilotage du géant immobilier Evergrande qui se rapproche d’une restructuration de sa dette dans l’espoir d’échapper à la faillite. Le groupe, qui croule sous une dette de quelque 260 Mds€, a annoncé lundi soir la création d’un « comité de gestion des risques » dans lequel siégeront cinq responsables d’entreprises publiques — et donc indirectement l’État.

Le comité, de sept membres au total, aura pour mission de « réduire et éliminer les risques futurs » pour le promoteur, dont une éventuelle faillite serait la plus grosse jamais enregistrée pour une entreprise chinoise, a précisé le groupe dans un communiqué adressé à la bourse de Hong Kong. Après avoir perdu 14 % lundi, le titre Evergrande reprenait 4 % mardi en fin de matinée sur la place hongkongaise.

Depuis qu’Evergrande a annoncé en septembre qu’il faisait face à de graves difficultés financières, le régime communiste n’a jusqu’à présent pas indiqué s’il comptait ou non voler au secours du groupe privé.

Le promoteur a fait savoir à la fin de la semaine dernière qu’il pourrait ne pas être en mesure d’honorer ses obligations financières, alors qu’il devait encore rembourser 73 M€ ce lundi. Son patron, Xu Jianyin, avait été convoqué dans la foulée par les autorités de la province du Guangdong, où Evergrande a son siège. La province avait annoncé qu’elle dépêchait un groupe de travail à la tête du groupe pour superviser la gestion des risques de l’entreprise.

Cette annonce s’apparente à « une prise de contrôle potentielle d’Evergrande » par les pouvoirs publics, ont commenté les analystes de la firme Jefferies. Parallèlement, Evergrande s’apprête à restructurer l’ensemble de ses obligations, y compris celles de certaines de ses filiales, selon l’agence financière Bloomberg. Selon la même source, l’entreprise doit rembourser à terme 19,2 Mds$ d’emprunts contractés à l’international et 8,4 milliards de titres vendus en Chine.

Début 2018, le gouvernement chinois avait pris les commandes d’une autre entreprise en difficulté, l’assureur Anbang, avant de le renflouer à hauteur de 7,9 Mds€. Son ancien patron avait ensuite été condamné à 18 ans de prison pour fraude.


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