Hausse du prix de vente au m² en France en 2020 (Galivel) 1

Hausse du prix de vente au m² en France en 2020 (Galivel)

Hausse du prix de vente au m² en France en 2020 (Galivel) 2

© janvier/ Adobe Stock

Pour la 10e édition, l’Observatoire des observatoires immobiliers réalisé par l’agence Galivel & Associés a rassemblé les chiffres publiés par la Fnaim, LPI-SeLoger, MeilleursAgents, les réseaux d’agences ERA Immobilier, Century 21 et Laforêt.

L’agence observe une hausse du prix de vente au m² en France comprise entre 2,1 et 5,5 %. Contrairement à ce que beaucoup d’acheteurs attendaient, les prix n’ont pas baissé en 2020, et ce, malgré la crise économique liée au Covid-19. Le prix moyen au m² en 2020 oscille entre 2 770 € et 2 811 €.

Des hausses de prix qui ont entraîné, selon la Fnaim, une baisse de la surface achetable, dans la plupart des grandes villes. À Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, Dijon, Paris, Toulouse, Rouen, Nantes, Orléans et Rennes, la surface achetable a baissé d’environ 0,2 m² à 3,6 m². En revanche, à Rouen (+2,2 m²) et à Bordeaux (+0,5 m²) la surface achetable a augmenté. Un mécanisme logique, car les prix de vente au m² ont baissé à Rouen (-2,6 %) et sont restés stables à Bordeaux (+0,2 %), alors que le taux de crédit moyen a été légèrement plus bas en 2020, selon l’agence.

Du côté du réseau ERA Immobilier, la hausse des prix au m² a eu une incidence directe sur le montant moyen des transactions. Au niveau national, il est passé de 222 068 € en 2019 à 232 505 € en 2020, soit une hausse de 4,7 %.

Deux acteurs immobiliers pour deux résultats différents. Pour la Fnaim, le prix au m² a fortement évolué pour les appartements (+5,3 %, soit une moyenne de 3 844 €/m²) ; de façon plus modérée pour les maisons (+2,4 %, soit une moyenne de 2 276 €/m²). Du côté de Century 21, c’est le contraire. La plus forte hausse a été observée pour les maisons, avec +4,1 % (2 193 €/m² en moyenne), contre une hausse de 1,2 % (3 682 €/m² en moyenne).

Les réseaux d’agences immobilières s’accordent sur une baisse du volume des ventes dans le parc existant en France en 2020 comprise entre -6 et -17,3 %.

Après deux années exceptionnelles pour le marché immobilier, 2020 aura été fortement perturbée par la crise sanitaire, selon l’agence. La barre du million de transactions ne sera surement pas dépassée et la Fnaim estime que le nombre de ventes dans l’ancien sera de 980 000, soit une baisse d’environ 8 % par rapport à l’année 2019.

Dans tous les réseaux, un phénomène de rattrapage à la suite du premier déconfinement a permis de limiter la casse, alors que le marché immobilier avait été stoppé pendant près de deux mois.

Augmentation comprise entre 1,8 et 6,6 % des prix au m² à Paris

Les prix au m² à Paris continuent leur progression, avec une augmentation comprise entre 1,8 et 6,6 % selon les organismes, pour atteindre un prix moyen au m² compris entre 10 402 €/m² et 10 860 €/m². Concernant le prix moyen des transactions dans la capitale en 2020, il est de 536 826 € chez ERA Immobilier pour un délai de vente moyen de 65 jours.

Selon Century 21, ces niveaux de prix excluent du marché les ménages les moins fortunés ; la part des employés-ouvriers s’écroulant (-16,3 %). Ces acheteurs se voient contraints de s’éloigner de la capitale.

Selon la Fnaim, en 2020, le marché du logement s’est montré assez résilient avec un volume de transactions en baisse (mais très proche du million de ventes), et des prix qui résistent, toujours soutenus par le niveau très bas des taux d’intérêt.

« On observe un léger rééquilibrage territorial, avec un marché moins dynamique dans les villes les plus chères. Quelques incertitudes planent sur 2021 durant laquelle l’évolution du marché de l’emploi et le redémarrage progressif attendu de l’économie seront à scruter de près », explique Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.

« L’année 2020 aura montré que le besoin immobilier est toujours fort et que la pierre reste un placement sûr, souligne Éric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier. D’un côté, les acquéreurs achètent par sécurité, et de l’autre, les vendeurs vendent par nécessité. Par ailleurs, on remarque une évolution des attentes en matière de logement avec un regain d’intérêt pour les résidences secondaires, ce qui risque d’entraîner une hausse de prix dans les villes en périphérie. »

« L’immobilier résiste, envers et contre tout, affirme Laurent Vimont, président de Century 21. Les Français s’ajustent, s’adaptent et rebondissent, profitant des taux bas pour concrétiser leur rêve : la pierre, symbole de stabilité, de sécurité et de valeur refuge. »


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