La demande ne faiblit pas sur le marché de l’immobilier ancien au T3 (Century 21) 1

La demande ne faiblit pas sur le marché de l’immobilier ancien au T3 (Century 21)

La demande ne faiblit pas sur le marché de l’immobilier ancien au T3 (Century 21) 2

© peterschreiber.media / Adobe Stock

Selon les chiffres de Century 21 au T3, sur le marché de l’immobilier ancien, la demande ne faiblit pas notamment sur les maisons. En revanche, les prix marquent le pas depuis un trimestre à Paris, au contraire de l’Île-de-France où ils s’envolent. 

La demande demeure extrêmement soutenue, notamment sur le marché des maisons dont le nombre de ventes augmente de +19,6 % comparé au T3 2019 (versus +3,7 % pour le marché des appartements).

Dans un contexte national où l’offre est toujours inférieure à la demande, les prix ont continué d’augmenter, mais très modérément (+1,5 % pour les maisons et + 2,6 % pour les appartements par rapport au T3 2019). Century 21 observe même sur les trois derniers mois un lent atterrissage des prix.

Le montant moyen des maisons atteint un niveau record : 244 216 € (209 730 € pour les appartements). La superficie tend à augmenter : +2,4 m² en moyenne pour les maisons dont la surface s’établit désormais autour de 118,4 m². Les appartements en revanche ne voient pas leur superficie évoluer.

D’après Century 21, pour financer ces acquisitions, les acquéreurs bénéficient de taux d’intérêt à des niveaux planchers ; ils utilisent donc à fond leur capacité d’endettement. La quantité de financement du bien par emprunt augmente de +4,2 % par rapport au T3 2019.

Ce sont essentiellement les 30/40 ans qui sont à la manœuvre et leur part parmi les acquéreurs progresse de +3,4 % pour représenter 27 % des acquisitions en France. Ces acheteurs sont pour un quart d’entre eux des cadres moyens, catégorie socioprofessionnelle qui progresse le plus vite parmi les acquéreurs sur un an (+5,5 % comparé au T3 2019).

Et si l’achat au titre de résidence principale est toujours prépondérant, les acquisitions destinées au placement repartent à la hausse (+8,5 %) après avoir fortement reculé à la sortie du confinement. Aujourd’hui, leur part représente 29,4 % des transactions, retrouvant presque le même niveau qu’avant le confinement. La part des résidences secondaires en revanche évolue peu, elles représentent au T3 2020 7,1 % des acquisitions.

Un plafond de verre a été atteint à Paris

Selon Century 21, à Paris, les prix ont continué de grimper sur 12 mois (+4,6 % entre le T3 2019 et le T3 2020) entraînant un effondrement de l’activité : -17,9 % comparé au T3 2019. Un plafond de verre semble avoir été atteint, selon Century 21, les prix parisiens marquent le pas depuis un trimestre, ils s’établissent aujourd’hui à 10 527 €/m² en moyenne.

Le montant moyen d’une transaction se monte désormais à 536 066 €. Pour financer cette acquisition, les Parisiens ont augmenté considérablement la quotité financée par emprunt : elle représente 82,2 % du montant de l’acquisition, en hausse de +13,8 % en un an.

Ce sont les cadres moyens qui sont aux manettes : leur proportion parmi les acquéreurs parisiens augmente le plus vite (+7,9 %), ils sont désormais à l’origine de 39,4 % des transactions. Toutefois, les cadres supérieurs et professions libérales représentent encore 43,9 % des acquisitions dans la capitale.

Ces acquisitions sont principalement dédiées à l’achat d’une résidence principale (59,3 %). Les placements sont, eux, à un niveau jamais atteint jusqu’alors : 33,4 % des acquisitions parisiennes (ils avaient reculé à 29,2 % après le confinement).

Les prix s’envolent en Île-de-France

Contrairement à Paris, l’activité est extrêmement dynamique en Île-de-France, notamment sur le marché des maisons (+13,5 % entre le T3 2019 et le T3 2020), selon Century 21. Le marché des appartements n’est cependant pas en reste (+6,6 %). Ce sont les départements franciliens les plus éloignés qui attirent le plus (Seine-et-Marne et Val-d’Oise notamment).

La demande est soutenue, les prix s’envolent : +10 % pour les maisons dont le prix moyen au mètre carré s’établit à 3 247 € en Île-de-France. Le prix au mètre carré d’un appartement augmente de manière comparable (+9,8 %) pour atteindre 4 281 €.

Dans la région, le placement dans la pierre connaît un incroyable retour en grâce : la part des transactions destinées à l’investissement locatif augmente de +15 % entre le T3 2019 et le T3 2020 pour représenter désormais un quart des acquisitions franciliennes. Il s’agit d’un record que n’a précédemment jamais connu la région, d’après Century 21. 


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