L’activité ralentit mais le prix de l'immobilier s’envole (LPI-SeLoger) 1

L’activité ralentit mais le prix de l’immobilier s’envole (LPI-SeLoger)

L’activité ralentit mais le prix de l'immobilier s’envole (LPI-SeLoger) 2

Chiffres clés du baromètre LPI-SeLoger septembre 2020
© LPI-SeLoger

Alors que l’activité tend à marquer le pas et que la raréfaction de l’offre s’intensifie, la hausse des prix immobiliers continue de s’accélérer, notamment dans la quasi-totalité des grandes villes du pays. En France sur les douze derniers mois, le prix moyen d’un bien dans l’ancien augmente de 5,4 % pour s’établir à 3 697 € du mètre carré, selon les chiffres du baromètre LPI-SeLoger. À titre de comparaison, c’est 1,1 % de plus qu’en 2019, à la même époque de l’année.

Mais à quoi attribuer cette hausse persistante comme la qualifie Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger ? À une offre qui continue de se réduire, tout d’abord mais aussi au fait que les ménages aisés ont supplanté primo-accédants et acquéreurs modestes, ceux-ci ayant été mis sur la touche par le durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers voulu par la Banque de France. Car si l’activité a reculé et que les acheteurs sont moins nombreux sur le marché, la supériorité de leur pouvoir d’achat immobilier fait que les transactions enregistrées affichent des montants élevés.

La sortie du déconfinement aurait-elle donné un coup d’accélérateur aux prix immobiliers ? Tout porte à le croire. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, « alors qu’en janvier et en février derniers les prix reculaient dans 12 % des grandes villes », la hausse est désormais omniprésente. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, seul le prix au mètre carré à Aix-en-Provence recule. D’autre part, LPI-SeLoger constate que, depuis le déconfinement, la tendance baissière qui affectait certaines villes comme Limoges ou encore Saint-Étienne semble s’être inversée. Quant au prix immobilier à Bordeaux qui tournait au ralenti depuis quelques temps déjà, il repart à la hausse (+ 2,4 % sur un an).

Boostée par une offre restreinte et la proximité de nombreuses commodités (transports, commerces, administrations…), la demande pour des logements situés dans les centres-villes y fait traditionnellement grimper les prix. Comme le précise Michel Mouillart, c’est le cas « dans les métropoles de Lyon, de Nancy et de Nantes ». Mais à Bordeaux, à Rouen, à Strasbourg et à Toulouse, la règle s’inverse, « la pression de la demande se renforçant plus nettement sur la périphérie que sur le centre ». Ce phénomène (déplacement de la demande, appétence grandissante pour la maison individuelle) illustre parfaitement l’évolution qu’ont connue les attentes des Français quant à leur logement.


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