les épargnants se convertissent aux unités de compte


L'immobilier recrute ! Devenez négociateur immobilier ou partager l'info...


Hier plébiscitée pour la sécurité de ses fonds en euros garantis, l’assurance-vie se conjugue désormais au mode « unités de compte » (UC), c’est-à-dire des supports financiers, ou immobiliers, pour lesquels les assureurs ne s’engagent pas sur la valeur du capital investi, mais sur le nombre de ces unités de compte.

Depuis sur les onze premiers mois de 2021, les versements réalisés par les épargnants sur ces fameuses UC atteignent 52,2 milliards d’euros et la collecte nette (versements moins retraits) s’élève à 30,9 milliards d’euros, selon les derniers chiffres de la Fédération française de l’assurance. La part des unités de compte dans les versements sur les contrats d’assurance-vie est de 38 % sur les onze premiers mois de 2021. Elle n’était que de 35 % en 2020, et de 28 % en 2019.

L’univers des UC est désormais extrêmement vaste, et susceptible de répondre à la plupart des besoins des épargnants. On y trouve, bien sûr, des supports en actions cotées, représentatifs de fonds collectifs (sicav, fonds communs de placement…), qui figurent parmi les plus risqués puisque leur valeur peut fortement chuter en peu de temps, comme on l’a vu en 2020 lors du déclenchement de la crise sanitaire, avec des baisses de 40 % à 50 % en une poignée de semaines.

Si la plupart de ces fonds sont de facture classique, avec une gestion dite « active » (le gérant peut s’écarter de la composition des indices boursiers), de plus en plus de contrats intègrent désormais des ETF, ou trackers, permettant de répliquer l’évolution d’indices boursiers à des prix très faibles, en offrant une très large diversification en un seul support.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Souscrire à une assurance-vie, est-ce toujours intéressant ?

Réputés moins risqués, les fonds d’obligations, d’Etats ou d’entreprises privées, ne mettent pourtant pas à l’abri des pertes, puisque ces instruments financiers voient leur valeur évoluer dans le sens inverse des taux d’intérêt des marchés financiers. Lorsque ces taux remontent, la valeur des obligations diminue mécaniquement ; un risque à prendre aujourd’hui au sérieux, car ces taux sont extrêmement bas, alors que les menaces inflationnistes se renforcent.

La pierre, la sécurité

Toujours dans le domaine financier, mais déconnecté de la Bourse proprement dite, on y trouve aussi, et de plus en plus souvent, des fonds d’actions ou d’obligations non cotées (le « private equity », en particulier), réputés pour leurs bonnes performances à long terme (plus de 10 % par an), mais eux aussi risqués puisque leur valeur dépend de la bonne santé des entreprises mises en portefeuille.

Il vous reste 60.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.


L'immobilier recrute ! Devenez négociateur immobilier ou partager l'info...



Source

Devenez négociateur immobilier ou Conseiller Patrimonial Immobilier …