Parution du 8e ouvrage des Actes de l’Institut Palladio : « Échanger biens et services innovants dans la Ville de demain »

Remise des Actes de l’Institut Palladio 2019
© Nicolas Grout-Palladio

À l’occasion du Colloque annuel de l’Institut Palladio, Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France et marraine du cycle 2019 de l’Institut, a clôturé une nouvelle session de réflexions et d’échanges portée par la Fondation Palladio autour de l’enjeu majeur du XXI^e siècle qu’est la construction de la Ville de demain. Le 8e numéro de la collection des Actes de l’Institut Palladio sur Échanger biens et services innovants dans la Ville de demain y a été présenté.

« Cette collection est le fruit des regards croisés provoqués par de grands témoins lors des séminaires et débats que nous organisons au cours de l’année entre dirigeants des métiers concernés par l’enjeu immobilier et urbain, décideurs publics et privés, chercheurs et médias, souligne Gilbert Emont, directeur de l’Institut Palladio. Elle regroupe les contributions thématiques élaborées par les auditeurs, mises ensuite en perspective selon un fil rouge de réflexion propre à chaque cycle, et qui renvoie à cette nouvelle “Société des urbains” qui s’affirme. »

Pour restituer l’ensemble des réflexions du cycle 2019 sur « Échanger biens et services innovants dans la Ville de demain », Gilbert Emont et les dirigeants-auditeurs du cycle 2019 ont mis en exergue quelques idées forces, notamment le développement spatialement asymétrique des pays développés qui provoque, avec le phénomène de métropolisation, l’explosion des déplacements urbains et nécessite une gestion de la mobilité garante de l’inclusion de tous. Quant à la demande émanant de la Société des Urbains, elle est façonnée par différentes ruptures de nature anthropologique et s’accompagne d’un changement profond du comportement des consommateurs.

D’autre part, l’ampleur des transports collectifs, l’addition de plusieurs ferments de la centralité pour consolider l’armature de ce réseau urbain, font des axes de déplacements et des hubs qui se constituent à leurs intersections principales les nouveaux lieux protées pour organiser les échanges dans la ville de demain et inventer une nouvelle urbanité. « La gouvernance régionale devient l’action institutionnelle principale, fondée sur sa responsabilité dans la mobilité qui ne se résume pas à transporter des voyageurs en grand nombre et dans les meilleures conditions de confort et d’intermodalité possibles, mais comprend bien l’enjeu de la polycentralité de territoires multimillionnaires en habitants, confrontés au défi de l’optimisation énergétique et de l’inclusion », développe l’ouvrage.