Plombé par la crise du coronavirus, le marché des bureaux tourne au ralenti - Bureau 1

Plombé par la crise du coronavirus, le marché des bureaux tourne au ralenti – Bureau

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Le marché des bureaux est aussi affecté par la crise sanitaire

Le marché des bureaux est aussi affecté par la crise sanitaire

Le marché des bureaux est aussi affecté par la crise sanitaire (©Pixabay)

Le marché des bureaux a souffert de la grève du mois de décembre contre la réforme des retraites. Il est aujourd’hui plombé par la crise liée au coronavirus.

(BFM Immo) – Alors que le marché français du logement est à l’arrêt face à la crise du coronavirus, celui des bureaux tourne au ralenti, sans pour autant être totalement paralysé. Au premier trimestre, la location de bureaux a chuté, selon un bilan publié mardi par Immostat, un groupement qui rassemble les principaux acteurs du secteurs: CBRE, Cushman & Wakefield, JLL et la filiale immobilière de BNP Paribas.

L’indicateur concerne seulement l’Île-de-France, mais c’est là que se concentre le gros du marché français. La “demande placée”, qui mesure l’activité commerciale du secteur en termes de surfaces louées – pour l’essentiel – ou vendues à leurs occupants, y a reculé de 37% au premier trimestre, à 340.300 mètres carrés.

L’activité des prochains mois “ne sera pas nulle”

Le marché des bureaux a, dans un premier temps, souffert des mouvements de grève contre la réforme des retraites. Et il est désormais plombé par la crise du coronavirus face à laquelle le gouvernement applique depuis mi-mars des mesures strictes de confinement, conduisant à l’arrêt ou au ralentissement de nombreuses activités économiques. “Sans surprise, les effets de l’épidémie (de) Covid-19 continueront à se faire sentir sur le second trimestre”, prévient dans un communiqué Grégoire de La Ferté, de CBRE. “L’activité sur les prochains mois ne sera, néanmoins, pas nulle puisque des prises à bail continuent d’être signées.”

Le marché des bureaux dépend en effet moins que le logement de l’activité d’agences ouvertes en temps normal au public, mais contraintes à fermer par le confinement. Parallèlement, les bureaux franciliens ont continué d’attirer les investissements, qui ont presque doublé au premier trimestre par rapport à un an plus tôt, mais cet afflux correspond à des contrats signés en 2019. “Le marché de l’investissement (…) va connaître un fort ralentissement au cours des prochains mois en écho à la crise (du) Covid-19”, prévient dans un communiqué Stephan von Barczy, de JLL. “Certains acteurs ont en effet posé le stylo et attendent de voir quel sera l’environnement post-confinement.”

Avec AFP

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