2019 a bien été l’année de tous les records – Prix immobilier

Nombre de transactions record en 2019 (©Thomas Samson – AFP)

Les transactions ont enfin franchi la barre du million et les taux n’ont jamais été aussi bas. Côté des prix, il existe de fortes disparités géographiques.

(BFM Immo) – 2019 sera bel et bien une nouvelle année record sur le marché de l’immobilier ancien. En témoigne le bilan publié ce mardi 10 décembre par les notaires. Le cap du million de transactions sera bien franchi. Déjà 1,59 million de ventes enregistrées sur un an ont à fin septembre soit plus de 10% de plus qu’en 2018. Un volume de ventes record justifié par des taux de crédit au plus bas alors qu’on aurait pu penser que la nette hausse des prix tarisse le vivier des acheteurs potentiels. Il n’en est rien Le rapport de force est toujours favorable aux vendeurs. Les notaires anticipent même une nouvelle hausse moyenne des prix de 5,5% au niveau national sur le trimestre qui s’achève.

Mais il y a toujours d’importantes disparités géographiques. Alors que les prix progressent de plus de 10% sur un an à Lyon (10,3%) et Nantes (10,1%), ils reculent de près de -2,7% à Reims. Globalement, les villes très attractives restent en nette hausse : à l’image de Paris (6,3%), Rennes (7,6%) ou Toulouse (5,7%).

Exception à Bordeaux

Petite exception notable, Bordeaux qui cale après la flambée des dernières années. Seulement 1,5% de hausse de prix sur un an. Bordeaux qui reste tout de même la deuxième ville la plus chère de France derrière Paris et au même niveau que Lyon. Les deux villes affichent un prix au m² à 4.320 euros.

Il faut noter également l’important rattrapage de Saint-Etienne où les prix montent de 7,7% sur un an. Rattrapage car Saint-Etienne reste tout de même la grande ville la moins chère de France avec des prix au m² toujours inférieurs à 1.000 euros. On est précisément à 930 euros /m², nous disent les notaires.

Face à cela il y a les villes qui font du surplace comme Marseille (0,7%), Le Havre (0,5%) ou Lille (1,2%). où les prix progressent moins que l’inflation.