A Paris, les prix de l’immobilier fléchissent


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A Paris, le 23 avril 2020, pendant le premier confinement lié à la pandémie de Covid-19.

Les Parisiens s’étaient accoutumés à voir le prix de leurs appartements grimper sans fin, sans même ralentir, lors du premier confinement, au printemps 2020. Ce cycle s’est interrompu à l’automne, comme l’ont constaté les notaires du Grand Paris. Dans un communiqué de presse, le 28 janvier, ils ont annoncé que le prix moyen du mètre carré parisien passait, d’après les promesses de ventes déjà enregistrées, de 10 850 euros, en novembre 2020, à 10 700 euros en mars 2021, soit une baisse de 1,4 %, en seulement quatre mois. L’évolution annuelle, de mars 2020 à mars 2021, reste, elle, positive, à + 2,3 %, mais c’est le rythme le plus faible comparé aux autres communes d’Ile-de-France.

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Ce fléchissement des prix a, comme toujours, été précédé d’une baisse du nombre des transactions, particulièrement forte à Paris (– 13 % entre septembre-novembre 2019 et la même période de 2020). « Il y a généralement un délai de douze à dix-huit mois entre la chute des ventes et celle des prix, le temps que les vendeurs s’habituent à l’idée de réviser leurs prétentions. Pas cette fois, où le réajustement est plus rapide », constate Paul Baron, directeur de l’agence immobilière Quartier des Théâtres (9e arrondissement), qui cite le cas de deux grands appartements du même immeuble, rue de Milan. Le premier, situé au deuxième étage, s’est vendu en quelques jours, en juillet 2019, au prix de 1,44 million d’euros ; l’autre, un étage plus bas et affiché 1,34 million d’euros, a été visité une cinquantaine de fois avant de partir, en novembre 2020, à 1,22 million d’euros. « Une décote de 220 000 euros, soit 15 %, c’est énorme, même compte tenu de la petite dépréciation liée à l’étage », juge M. Baron.

Les investisseurs, qui comptaient jusqu’ici pour 20 % à 30 % des acheteurs, attendent le retour de leurs locataires, des étudiants, des touristes

« Le climat entre vendeurs et acheteurs a manifestement changé depuis l’automne : les acquéreurs peuvent prendre leur temps, visiter plusieurs fois, négocier », relève Keyvan Nilforoushan, cofondateur de la société Virgil, qui propose aux jeunes actifs encore locataires et sans apport personnel de coinvestir jusqu’à 100 000 euros et 20 % du prix dans l’achat d’un appartement à Paris. Le réseau Meilleurs Agents, qui avait repéré dès le mois d’août 2020 cette bascule dans l’évolution des prix, observe, à l’aide de son indicateur de tension immobilière (qui mesure le rapport entre le nombre d’acheteurs et celui des biens à vendre), que, là où il y avait 36 candidats pour un bien en 2019, ils ne sont plus que 5 aujourd’hui.

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