Avec 985 projets annoncés, la France reste le pays le plus attractif pour les investisseurs en Europe (EY) 1

Avec 985 projets annoncés, la France reste le pays le plus attractif pour les investisseurs en Europe (EY)


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Vue sur une rue de la capitale.
© DR

En 2020, la France a conservé sa place de première destination européenne pour les investissements directs étrangers, selon le dernier baromètre d’attractivité publié par EY. Une place qui, rappelons-le, avait été acquise à la veille de la crise sanitaire. Avec 985 projets annoncés, la France conforte ainsi son leadership devant le Royaume-Uni (975) et l’Allemagne (930), sous l’action conjointe du gouvernement, des territoires et des dirigeants d’entreprise, note EY. Mises en place pour soutenir les entreprises pendant la crise, les mesures d’urgence, puis le plan de relance, perçu par 44 % des dirigeants comme plus efficace que celui des pays concurrents, ont conforté la confiance des investisseurs. 43 % des dirigeants internationaux estiment que l’attractivité de la France s’est légèrement améliorée et 42 % d’entre eux qu’elle s’est stabilisée en 2020.

Alors que la crise sanitaire a provoqué une diminution de 13 % des investissements étrangers en Europe, le nombre de projets annoncés baisse de 18 % en France, qui recense 16 600 entreprises étrangères sur son territoire. Affichant des replis respectifs de 12 % et de 4 % de leur nombre de projets internationaux, le Royaume-Uni et l’Allemagne se distinguent par leur résilience.

En 2020, la France a accueilli 89 projets de plate-formes logistiques, portés par l’essor du e-commerce. Les industries de la santé ont logiquement bénéficié de la crise sanitaire (58 projets, soit +123 %). Si ces segments ont résisté, certains secteurs industriels historiques (automobile, aéronautique, équipements industriels) ont été lourdement et directement touchés par la crise. Dans ce contexte morose, la France a su maintenir sa 1re place européenne dans le secteur manufacturier (341 projets, soit -17 %). Par ailleurs, le recul assez marqué des implantations des centres de R&D ou des sièges sociaux (respectivement -23 % et -34 %) s’explique par un attentisme concernant l’implantation de nouvelles activités stratégiques.

Aujourd’hui, plus de la moitié des dirigeants interrogés par EY pourraient envisager de relocaliser des activités en France (56 %). Mais ils ne sont que 18 % à prévoir cette option au cours des prochains mois. En attendant, les retours d’usine dans l’Hexagone restent très limités. L’incertitude économique conduit les investisseurs à adopter une posture prudente : 44 % des dirigeants internationaux interrogés par EY envisagent d’ajuster à la baisse leurs projets d’investissements en France, tandis que 14 % envisagent de les reporter. La majorité des dirigeants n’anticipe pas de retour à la normale avant 2022, voire même le deuxième semestre 2022 pour un tiers d’entre eux.

EY remarque que 74 % des investisseurs estiment que l’attractivité de la France va s’améliorer d’ici 2025. Afin d’être exacte au rendez-vous, selon le cabinet d’audit financier et de conseil, elle devra répondre à des priorités : rassurer sur la reprise et le cadre de compétitivité ; investir dans la modernisation de l’économie, des compétences et de l’action publique ; et, enfin, s’adapter aux grandes transformations à l’œuvre dans les entreprises internationales.


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