État des lieux de l’occupation sociale du parc des OPH (Fédération)

© Toutenphoton / Fotolia

Qui sont les locataires de HLM et plus particulièrement du patrimoine des Offices HLM ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat (OPH) dans sa dernière étude intitulée : « L’occupation sociale du parc des Offices Publics de l’Habitat : état des lieux et évolution sur les dix dernières années »*.

Menée par les services de la fédération, avec le concours du Cabinet CMI Stratégies et de la sociologue Pascale Dietrich-Ragon (INED), cette étude permet d’objectiver les portraits des habitants des 2,3 millions de logements construits et gérés par les Offices Publics de l’Habitat. Elle dresse le portrait des locataires sous plusieurs dimensions : une dimension temporelle avec la comparaison de l’occupation entre 2009 et 2020, avec un zoom sur les emménagés récents des deux dernières années connues. Et une dimension spatiale, qui donne à voir l’ensemble des résultats par grande zone de tension de marché mais aussi dans les QPV (quartiers prioritaires de la ville).

« À travers ce projet, nous souhaitons mettre en lumière la diversité des profils des locataires résidant au sein des offices, avec notamment des situations socio-professionnelles contrastées, des familles toujours moins nombreuses mais plus souvent monoparentales, des personnes de plus en plus seules et âgées et toujours des habitants aux revenus faibles à moyens », précise la fédération.

Pascale Dietrich-Ragon démontre notamment combien le logement HLM « contribue à l’intégration sociale » mais aussi combien il est identifié par les catégories populaires comme un « levier de sécurisation et de promotion sociale pour eux-mêmes et leurs enfants, qui le considèrent comme un mécanisme de compensation face aux injustices sociales. »

*Étude ci-jointe.