L’Apur présente six pistes pour l’évolution des HBM parisiens 1

L’Apur présente six pistes pour l’évolution des HBM parisiens


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Cité HBM construite de 1924 à 1930 (entre le 20, avenue Mathurin-Moreau et les 97-99, avenue Simon-Bolivar)
© Wikipedia Commons/Jospe

Après l’étude historique diffusée en 2018, l’Apur publie trois cahiers consacrés aux capacités d’évolutions des habitations à bon marché (HBM), construites il y a environ cent ans et situées le long des boulevards des maréchaux à Paris. Communément appelé la « ceinture rouge de Paris », cet ensemble représente 58 000 logements sociaux dont la transformation doit répondre à une quadruple exigence : conservation d’un bâti de grande qualité architecturale, amélioration des conditions de vie d’une population fragile, création des conditions d’une nouvelle attractivité et atteinte des objectifs du Plan Climat Énergie de Paris.

L’Apur a développé une méthode associant à l’approche classique d’amélioration énergétique d’autres types d’améliorations tout aussi indispensables à la ville durable et en particulier à la ville zéro carbone. Ce mix « carbone climat » se traduit par une boîte à outils avec six pistes d’actions et un système cartographique qui propose un cadre de travail adapté à chaque situation.

Ces 6 pistes sont :

  • Les évolutions morphologiques : opérations de surélévation, extensions des rez-de-chaussée, voire de certains pignons.
  • L’activation des rez-de-chaussée et sous-sols : vers une mixité fonctionnelle par l’installation de nouvelles activités, services urbains.
  • L’apport de végétation : sur les façades dans les cours, sur les toits avec de l’agriculture urbaines.
  • La gestion locale de l’eau de pluie : par la désimperméabilisation des espaces publics et privés, la déconnexion des gouttières.
  • Les espaces publics : en créant des rues aux enfants, des parcours sportifs, des micro-centralités.
  • La diminution des consommations énergétiques et la production d’énergie : par l’isolation thermique, l’exploitation des gisements d’énergies renouvelables, le développement d’échanges entre bâtiments, en lien avec les projets situés à proximité.

Ces préconisations sont issues d’une analyse fine des évolutions spatiales et techniques mises en œuvre depuis la création du parc. Ces évolutions sont présentées dans deux cahiers qui détaillent les caractéristiques initiales des bâtiments et les procédés techniques mis en œuvre, un troisième cahier présentant le système cartographique. Ces travaux ont été co-pilotés par la Direction du Logement et de l’Habitat de la Ville de Paris et de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, en partenariat avec Paris Habitat, la RIVP et Elogie-SIEMP.


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