L’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs se dégrade (Insee)

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En juillet 2020, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs est plus dégradée qu’en janvier (-12 % vs -4 %), rapporte l’Insee. Le solde d’opinion correspondant passe au-dessous de sa moyenne de longue période (-9 %). En revanche, les perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois sont quasiment inchangées par rapport au début d’année (-4 % vs -5 %). Le solde correspondant est quasi stable par rapport à janvier et reste légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période (-7 %).

Dans le détail, le solde sur les logements destinés à la vente se situe à un niveau comparable (-12 % vs -13 %), tandis que celui sur les logements destinés à la location est plus élevé qu’en janvier (14 % vs 7 %), bien au-dessus de sa moyenne de longue période. « Cela ne reflète pas nécessairement des perspectives plus élevées qu’avant la crise sanitaire, mais plutôt une proportion élevée d’entreprises qui jugent que les mises en chantier de logements destinés à la location vont progresser au cours des trois prochains mois en comparaison du niveau très bas où elles étaient tombées durant le confinement », indique l’Insee.

Dans le même temps, les promoteurs sont aussi nombreux qu’en janvier 2020 à signaler une baisse de leur stock de logements invendus (-24 %). Le solde correspondant reste légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période (-26 %). Les promoteurs sont un peu moins nombreux qu’en janvier à indiquer une hausse du prix moyen des logements neufs mis en vente (19 % vs 23 %). En ce qui concerne le financement, les promoteurs sont quasiment aussi nombreux qu’en janvier dernier à juger que l’apport personnel des candidats à l’acquisition d’un logement neuf a augmenté au cours des trois derniers mois (-11 %).

En revanche, les promoteurs sont bien plus nombreux qu’en janvier à considérer que les moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs baisseront au cours des trois prochains mois (-23 % vs -5 %).