Rénovation du parc social : une accélération toujours insuffisante (Ancols)

Rénovation du parc social : une accélération toujours insuffisante (Ancols)


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Rénovation du parc social : une accélération toujours insuffisante (Ancols) 1

Logement social
© DR

Entre 2016 et 2020, 520 000 logements ont fait l’objet d’une rénovation thermique dont 340  000 pour lesquels les travaux avaient été finalisés au 31 décembre 2020, selon la récente enquête confiée par l’Ancols aux cabinets vizGet, Stratergie et Pluricité et menée auprès de 300 bailleurs en 2021.

Les travaux menés conduisent à un saut de 1,5 étiquette de DPE en moyenne, 22 % atteignant un niveau de consommation inférieur ou égal au label BBC rénovation. En élargissant le périmètre, c’est entre 380 000 et 490 000 logements dont la performance énergétique s’est améliorée durant la période via une rénovation ou bien un autre type d’intervention (changement de composants dans le cadre d’actions de gros entretien). Plus de 80 000 logements voient leur performance énergétique s’améliorer chaque année depuis 2018, contre environ 40 000 en 2016, signe d’une accélération des interventions visant à réduire la consommation énergétique des logements. 

L’investissement total consacré aux rénovations a été estimé à 9 Md€ entre 2016 et 2020, dont 4,1 Md€ pour le seul volet thermique. Ramené au logement, le coût moyen des opérations de rénovation est compris entre 30 000 à 35 000 €, dont 12 000 à 16 000 € pour la partie spécifiquement thermique, résume l’Ancols, qui précise que « ce coût dépend de l’ambition de la rénovation thermique ».

Ces résultats sont néanmoins « insuffisants » pour respecter les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), en particulier en matière de consommation énergétique des logements : pour les atteindre, 90 000 à 135 000 logements devraient être rénovés chaque année dont plus de 90 % de logements avec un DPE A ou B après travaux. Ce chiffre devrait atteindre 200 000 rénovations par an pour respecter à l’horizon 2030 les objectifs liés aux émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les principaux freins identifiés par les bailleurs sont liés aux financements/coûts des travaux, aux difficultés techniques mais aussi au manque de personnel qualifié tant chez les bailleurs que chez les entreprises avec lesquelles ils travaillent. Concernant les freins en lien avec les financements, c’est la complexité et la pluralité des conditions des dispositifs qui sont principalement mentionnées, « même si dans le dernier cas, l’éco-PLS tend à avoir un caractère prescripteur, les autres dispositifs tendant à s’aligner sur ses conditions », souligne l’Ancols.


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