« Il faut tout faire pour être au rendez-vous du déconfinement », insiste Perrine Gautheron, fondatrice du réseau immobilier Les Villas à Bordeaux.

Un logement à vendre ? Ne restez pas les bras croisés durant le confinement

« Il faut tout faire pour être au rendez-vous du déconfinement », insiste Perrine Gautheron, fondatrice du réseau immobilier Les Villas à Bordeaux.

Faut-il poursuivre ou tout remettre à plus tard ? Les propriétaires qui avaient l’intention de vendre leur appartement ou maison à brève échéance peuvent se poser la question, avec ce nouveau confinement. Premier frein, d’ordre pratique : le décret du 29 octobre interdit les visites du logement par des acheteurs potentiels. La vente sera donc retardée.

Durant cette période où les visites ne sont pas possibles, il est toutefois judicieux de ne pas mettre son projet entre parenthèses et de préparer « l’après ».

« Il faut tout faire pour être au rendez-vous du déconfinement », insiste Perrine Gautheron, fondatrice du réseau immobilier Les Villas à Bordeaux. L’objectif : pouvoir vendre dès que possible à la levée des restrictions. « Il ne faut pas trop attendre car la demande est encore là, les prix sont relativement stables et qui sait de quoi l’avenir sera fait », renchérit Michel Platero, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) du Grand Paris.

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Dans leur note de conjoncture d’octobre 2020, les notaires estiment en effet que le nombre de transactions est toujours très élevé, et que la première vague de Covid-19 n’a pas été suffisamment durable pour affecter le marché immobilier. Les prix sont même en légère augmentation : en moyenne au troisième trimestre 2020, les appartements se vendaient 2,1 % plus cher qu’au trimestre précédent et les maisons ont vu leur prix augmenter de 2,6 %. Mais pour la suite, les notaires appellent à la prudence ; en raison des incertitudes économiques, la conjoncture pourrait être moins propice dans quelque temps.

D’où l’intérêt de ne pas trop tarder après le confinement… D’autant que selon le site de Particulier à particulier (PAP. Fr), 85 % des acheteurs poursuivaient leurs recherches les 2 et 3 novembre derniers – bien plus que durant le premier confinement (c’était 48 % fin mars).

Les estimations restent autorisées

Les démarches de préparation à la vente demeurent possibles malgré les restrictions de déplacement. Un propriétaire souhaitant vendre son logement peut tout à fait inviter un agent immobilier à venir chez lui pour une estimation de la valeur du bien. Il est également autorisé de signer un mandat de vente avec une agence, qui pourra diffuser une annonce sur Internet ou en vitrine.

L’annonce prête, il est conseillé de la mettre en ligne sans trop tarder de façon à ce que les acquéreurs en prennent connaissance avant la fin du confinement.

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La qualité de l’annonce et la possibilité d’une visite virtuelle du logement sont donc, plus que d’ordinaires encore, essentielles. Elles vont permettre aux intéressés de se faire une idée du bien, ce qui fera de gagner du temps par la suite. Ceux qui avaient mis leur logement en vente avant le retour du confinement ont donc intérêt à compléter leur annonce par cette visite virtuelle, le cas échéant.

Cette période est également un bon moment pour peaufiner son intérieur afin d’obtenir des images attrayantes, en rangeant ce qui peut l’être pour mettre en valeur les volumes et en s’attelant à ces petites réparations qu’on repousse toujours à plus tard. C’est aussi le moment d’entretenir son jardin, son balcon, etc.

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Se pose enfin la question du prix : comme en temps normal, « il convient de mettre le logement sur le marché au prix conseillé par l’agent immobilier plutôt que l’afficher trop cher en se disant que les clients vont négocier », estime Sébastien Kuperfis, président de Junot Immobilier, à Paris. Il ne faudrait pas décourager de potentiels acheteurs qui, s’étant fixé un budget maximal, penseraient que le bien n’est pas pour eux.

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