Comment les Français ont épargné en 2020


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Cent milliards d’euros: c’est le montant astronomique du surcroît d’épargne des Français en 2020. Avec un pouvoir d’achat globalement préservé, grâce aux mesures de soutien, ils ont moins consommé à cause des confinements. Et cette tendance, avec ses effets négatifs sur la croissance, va se poursuivre cette année: 75% des CSP+ vont accroître leur épargne au détriment de leur consommation, selon notre sondage Odoxa.

L'assurance-vie déçoit, la Bourse plaît

Cette crise a aussi transformé les habitudes d’épargne. “Pendant les crises, le premier réflexe est de constituer une épargne de précaution et cela a été le cas en 2020: les livrets A et LDDS, mais aussi les comptes courants et même l’épargne en cash à la maison”, constate Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne. Même si beaucoup de Français ont été peu impactés par la crise, grâce au chômage partiel, ils préfèrent avoir de quoi faire face à un coup dur. Toutefois, l’assurance-vie, le placement traditionnel de bon père de famille, a été le grand perdant avec une baisse de 6,5 milliards d’euros de la collecte, la plus forte chute depuis vingt ans pour un produit dont le stock géré atteint toujours près de 1.800 milliards d’euros.

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“Ce n’est pas tant la

t d’épargne des Français en 2020. Avec un pouvoir d’achat globalement préservé, grâce aux mesures de soutien, ils ont moins consommé à cause des confinements. Et cette tendance, avec ses effets négatifs sur la croissance, va se poursuivre cette année: 75% des CSP+ vont accroître leur épargne au détriment de leur consommation, selon notre sondage Odoxa.

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Cette crise a aussi transformé les habitudes d’épargne. “Pendant les crises, le premier réflexe est de constituer une épargne de précaution et cela a été le cas en 2020: les livrets A et LDDS, mais aussi les comptes courants et même l’épargne en cash à la maison”, constate Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne. Même si beaucoup de Français ont été peu impactés par la crise, grâce au chômage partiel, ils préfèrent avoir de quoi faire face à un coup dur. Toutefois, l’assurance-vie, le placement traditionnel de bon père de famille, a été le grand perdant avec une baisse de 6,5 milliards d’euros de la collecte, la plus forte chute depuis vingt ans pour un produit dont le stock géré atteint toujours près de 1.800 milliards d’euros.

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“Ce n’est pas tant la chute des taux d’intérêt que les conditions qu’imposent les assureurs sur l’investissement (avec une part en unités de compte, sans garantie du capital) qui a découragé les épargnants”, explique Philippe Crevel. Quitte à prendre des risques, autant le faire soi-même, semblent se dire les Français. Selon notre sondage Odoxa, 20% d’entre eux – soit près de la moitié des épargnants actifs – ont modifié leur stratégie d’épargne, notamment en se tournant vers des placements plus dynamiques. Comme la Bourse par exemple, qui était désertée depuis de nombreuses années.

Activité boursière

D’après une étude de l’Autorité des marchés financiers (AMF), publiée fin janvier, 800.000 personnes ont ouvert un compte titres ou un plan d’épargne en actions (PEA) depuis deux ans. Et la part des particuliers dans les volumes traités par Euronext a quasiment doublé l’an dernier. “Une conjonction de facteurs a amené cet engouement: la forte chute des cours en mars, le confinement qui a donné plus de temps pour s’occuper de son épargne et, enfin, le sentiment que les taux bas sont là pour longtemps et qu’il faudra donc accepter une part de risque pour obtenir du rendement”, analyse Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants à l’AMF.

De plus, l’étude note un fort rajeunissement de l’âge moyen de ces nouveaux investisseurs: 46 ans, contre 58 auparavant, dont 28% de moins de 35 ans. “Nous avons enregistré 150.000 nouveaux actionnaires en 2020 et notre activité a été multipliée par trois, avec un pic en mars dernier mais aussi en septembre et en novembre au moment de l’annonce du vaccin”, souligne Xavier Prin, directeur marketing de Boursorama. Autre motif de satisfaction, ces nouveaux venus sont actifs, mais ne multiplient pas les achats-ventes compulsifs pour encaisser rapidement des gains.


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