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Immobilier : à Monaco, les prix restent les plus élevés au monde


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Immobilier : à Monaco, les prix restent les plus élevés au monde 2

Publié le 25 déc. 2021 à 9:16

A vendre : studio de 36 mètres carrés dans le « carré d’or », à proximité du Casino, 2 millions d’euros. Appartement de 41 m2 avec terrasse à la Condamine : 2,3 millions. Trois pièces de 95 m2, dans l’unique rue piétonne de la ville-Etat : 4,8 millions. Consulter les annonces immobilières des rares appartements à vendre à Monaco donne rapidement le tournis.

Minuscule, le marché immobilier monégasque enregistre les prix de l’immobilier les plus élevés au monde, devant Hong Kong. A 47.679 euros du m2 à la revente en moyenne en 2020, selon les chiffres de l’Institut monégasque de la statistique et des études économiques (Imsee) – à comparer à moins de 11.000 euros du m2 à Paris.

Concurrence féroce

Si les prix sur le Rocher sont stratosphériques, la qualité des biens proposés en semble souvent déconnectée. « Le stock de logements actuel date pour l’essentiel des années 1960, 1970 et 1980 et n’a globalement pas été rénové. C’est en train d’évoluer mais cela prend du temps », reconnaît Alexander Kraft, PDG du réseau d’agences immobilières de prestige Sotheby’s International Realty pour la France et Monaco.

Cela peut faire tiquer certains acheteurs, mais la Principauté conserve d’autres atouts. « Détenir un petit bout de Monaco, c’est tellement rare, tellement sécurisant ! », note Laurent Demeure, PDG de Coldwell Banker Europa Realty, que les riches clients restent au rendez-vous.

« Monaco continue d’attirer, grâce aux avantages fiscaux qu’il offre, mais aussi parce que la qualité de vie y est imbattable, avec une localisation parfaite, de nombreux services et une sécurité totale. Vous pouvez sortir avec des bijoux, des montres de luxe, une belle voiture sans le moindre risque. Et le coût de la vie y est très inférieur à celui d’autres villes européennes comme Zurich ou Londres », complète Alexander Kraft.

Marché de non-résidents

En 2020, 411 transactions avaient été enregistrées à Monaco dans l’immobilier ancien (à comparer à 462 en 2019), selon l’Imsee. Sur ce petit marché, la concurrence est rude. « Les quelque 400 transactions annuelles sont conduites par de 200 à 250 agences. La plupart d’entre elles ne concluent qu’une ou deux ventes par an », remarque Alexander Kraft.

Si l’immobilier de luxe en France et un peu partout à travers la planète se porte comme un charme malgré l’épidémie de Covid-19, il a davantage souffert dans la Principauté. « Monaco est un marché de non-résidents. Les clients y achètent surtout des studios et des deux pièces, pour des raisons fiscales. Ces acheteurs ont dû faire face à des restrictions de circulation », note Laurent Demeure.

Les Européens ont tout de même pu se déplacer. « Il y a eu une baisse mais pas de creux énorme dans les transactions », constate Alexander Kraft. En outre, les acheteurs devraient se faire plus nombreux dès que la situation sanitaire s’améliorera.

« Les logements du programme neuf d’extension de Monaco sur la mer devraient être proposés autour de 100.000 euros du m2 », pronostique Laurent Demeure. Selon lui, ils se vendront sans la moindre difficulté.


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