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Bis repetita. Les retraites s’invitent au menu de la campagne présidentielle de 2022. C’est, il est vrai, un serpent de mer depuis plus de trente ans en France. Mais le candidat Macron en avait fait le cœur de son projet lors de la campagne de 2017. “Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraite”, promettait-il alors, en imaginant une réforme systémique de grande ampleur. Fin des 42 régimes de retraite, remplacés par un système universel, commun au public et au privé, aux salariés et aux indépendants, et reposant sur un même principe d’égalité: pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous. Avec une promesse supplémentaire: “Nous ne toucherons pas à l’âge de départ à la retraite ni au niveau des pensions.”
Répartition insuffisante
Dès le début de son mandat en 2017, le président s’y était attelé pour profiter de la dynamique de son élection, et nommait Jean-Paul Delevoye, un vieux routier de la politique, connu pour son sens du consensus dans les négociations sociales, haut-commissaire à la réforme des retraites. Celui-ci, après plusieurs mois de concertation et consultations tous azimuts, rendait un projet de réforme qui allait, hélas, s’avérer trop ambitieux. Car le Premier ministre Edouard Philippe voulait, en plus, équilibrer financièrement le système. Cet objectif supplémentaire obligeait à modifier les paramètres (durée de cotisation, âge de départ) alors que le candidat Macron s’était justement engagé à les conserver. Une contradiction qui a suscité l’opposition des syndicats et mis une partie de la population dans la rue pendant plusieurs semaines. Puis la crise sanitaire de 2020 a stoppé toute velléité de passage en force de l’exécutif sur le sujet. Retour à la case départ.
Parallèlement, une autre réforme suivait son cours: celle de la simplification de l’épargne-retraite, avec la création du Plan épargne retraite (PER) dans la loi Pacte de 2019. Ce produit, appelé à remplacer tous les dispositifs individuels et collectifs existants (PERP, contrats Madelin, articles 39 et 83…), a aussitôt suscité l’intérêt des épargnants. Il faut dire que ce nouveau placement cumule les bons points: la liberté de choix entre rente viagère et sortie en capital au moment de la retraite, une gestion plus dynamique pendant la période de constitution de l’épargne pour optimiser son rendement.
Mais ce n’est pas tout: contrairement aux anciens produits retraite qui bloquent l’épargne jusqu’à la fin d’activité, hors cas malheureux (faillite, chômage…), le PER offre une possibilité de sortie anticipée en cas d’achat de la résidence principale. Un argument de poids pour convaincre les jeunes, habituellement peu enclins à bloquer leur épargne pour un horizon aussi lointain que la retraite. Enfin -et surtout- il offre un avantage fiscal sur les versements. Quoi de mieux qu’une carotte fiscale pour motiver les épargnants? Les dépôts sur un PER peuvent en effet être déduits des revenus annuels, ce qui diminue l’assiette imposable et réduit plus ou moins l’impôt, en fonction de la tranche marginale d’imposition du souscripteur. Un épargnant fortement imposé peut donc déduire jusqu’à 45% des sommes versées (avec un plafond de 10% des revenus annuels), réduisant d’autant son effort réel d’épargne. A la retraite, les sommes retirées seront, pour leur partie en capital, taxées à l’impôt sur le revenu, mais cela aura moins d’impact que pendant la vie active, car les revenus auront baissé. Quant à la part de plus-values dans ces retraits, elles seront soumises à la flat tax de 30%.
Marché étoffé
A la fin septembre, à peine deux ans après son lancement, 3,8 millions d’épargnants avaient déjà souscrit un PER, directement ou en transformant leur ancien contrat retraite (individuel ou collectif). L’objectif fixé par Bercy de 300 milliards d’euros (dont 50 milliards uniquement pour le PER) d’ici à 2022 devrait donc être atteint. Après une offre assez restreinte à son démarrage, en octobre 2019, le marché s’est rapidement étoffé. Compagnies d’assurance, banques, sites spécialisés, tous ont voulu proposer cette nouvelle brique d’épargne à leurs clients, certains offrant même plusieurs produits. “Nous proposons plusieurs PER à nos clients”, détaille Gilles Belloir, président du site Placement-direct, “un contrat exclusif en ligne, et deux autres qu’on peut souscrire soit directement, soit via un conseiller en gestion de patrimoine, aux frais plus élevés, mais qui répondent à des besoins spécifiques, comme l’accès à des titres vifs.”
Aujourd’hui, 86 PER se disputent le marché. Mais tous ne sont pas égaux. Challenges s’est donc associé avec le spécialiste de l’épargne-retraite pour tous les passer au crible et labelliser les meilleurs (voire nos choix ci-dessous). L’épargne-retraite va devenir un complément indispensable pour les générations qui démarrent leur vie professionnelle : selon les projections régulières du Conseil d’orientation des retraites (COR), la pension moyenne va continuer de se réduire inexorablement au fil du temps. D’où l’utilité du PER, nouvelle et indispensable trousse à outils du futur retraité…
Et retrouvez ci-dessous le passage en revu complet de l’offre disponible sur le marché
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