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WeWork bondit en Bourse pour sa première journée de cotation


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WeWork bondit en Bourse pour sa première journée de cotation 2

Publié le 21 oct. 2021 à 16:55

Les investisseurs aiment l’humilité et la discrétion. En tout cas celle affichée par WeWork depuis plusieurs mois et à l’occasion de son entrée en Bourse. A l’ouverture de Wall Street, ce jeudi, le titre a gagné près de huit points lors de sa première journée de cotation sur le New York Stock Exchange, passant allègrement au-dessus des 11 dollars. Le cours était toutefois volatil avec plus de 3 millions de titres échangés dès les premières minutes.

« Aujourd’hui marque la détermination de notre entreprise, non seulement de transformer notre activité, mais aussi d’adapter et de fournir les options que la force de travail demande », a déclaré le directeur général de WeWork, Sandeep Mathrani, au moment de sonner la cloche de Wall Street, jeudi matin. « Cette entreprise est là, plus forte que jamais, et il n’y a aucun doute que nous célébrerons d’autres étapes importantes à l’avenir », a assuré de son côté le président exécutif Marcelo Claure, par ailleurs patron de Softbank International.

1,3 milliard de dollars levés

Deux ans après son premier rendez-vous manqué avec la Bourse , WeWork a choisi de fusionner avec une SPAC (special purpose acquisition company), celle de l’entrepreneur de tech Vivek Ranadivé, BowX. L’opération a permis de lever 1,3 milliard de dollars, dont 800 millions proviennent d’un groupe d’investisseurs composé de BlackRock, Fidelity, Insight Partners ou encore Starwood Capital, et 150 millions du groupe immobilier Cushman & Wakefield. Elle valorise WeWork 9 milliards de dollars, soit plus de 5 fois moins qu’il y a deux ans, quand le fondateur Adam Neumann rêvait d’une valorisation de 47 milliards.

En 2019, le service de location de bureaux avait annulé son entrée à Wall Street au dernier moment, au milieu de scandales sur sa gestion. La société brûlait alors du cash comme rarement vu et s’était retrouvée à cours de ressources. Elle n’avait dû son salut qu’à l’intervention de son premier actionnaire Softbank.

Retour de la croissance

Depuis, le groupe japonais, qui a bouleversé l’organigramme, a sévèrement réduit les coûts, réalisant 2 milliards de dollars d’économies. Il a aussi rationalisé le réseau d’implantations, fermant certains bureaux et renégociant les contrats avec les bailleurs. Depuis quelques mois, la société profite du retour au bureau des salariés. Elle vient de connaître cinq mois de croissance de son chiffre d’affaires, assurant qu’elle est parfaitement positionnée pour tirer profit du désir de flexibilité des entreprises, et vise la rentabilité pour début 2022.

WeWork doit néanmoins encore prouver la viabilité de son modèle. L’an dernier, les comptes sont restés dans le rouge, avec une perte nette de 2 milliards de dollars.


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